COLLEGE DRUIDIQUE DES GAULES

COLLEGE DRUIDIQUE DES GAULES

Les druides : thérapeutes des corps et des esprits

La thérapeutique druidique reposait sur le magnétisme humain. Puissants guérisseurs par leur formation, leur culture, leur magnétisme était encore renforcé  par le concours qu’ils demandaient aux forces bénéfiques de l’univers. Ils recommandaient de vivre en harmonie avec la nature (c’était de vrais écologistes), de se garder des excès en toute chose (comme le conseille le boudhisme), d’accorder le corps avec l’âme et l’âme avec le cosmos.   

Ils pratiquaient l’Astrologie, le chamanisme celte et le yoga druidique, profondément secret et fort peu divulgué.

 

Le Druide était aussi le premier pharmacien de l’antiquité. Toute une partie de la médecine druidique est une médecine de l’esprit, par la mise en relation du corps et de l’esprit. La sophrologie moderne est en quelque sorte l’héritière des pratiques druidiques que l’on pourrait définir comme la médecine « par la voix ». Les Druides savaient parfaitement utiliser la voix, le pouvoir des sons, la gestuelle, en complément de traitements par les plantes, comme savaient également le faire les chamans amérindiens ou encore maintenant des sorciers africains ou Antillais. 

 

La tradition druidique s’avère aussi solide que les menhirs ou les dolmens. Elle est ancrée dans l’être, au plus profond de ses cellules, dans son code génétique, depuis les temps  les plus reculés. La médecine druidique offre les clefs d’un recentrage, d’un équilibre parfait entre les forces cosmiques et terrestres. La force cachée en chacun de nous est une inépuisable réserve d’énergie et, la magie druidique nous apprend à contrôler ce jeu des énergies les plus subtiles qui dirigent notre être. La puissance créatrice de l’imaginaire celte provoque chez celle ou celui qui sait s’en inspirer le plus serein état d’éveil à la vraie vie.

 

Comme nous l’avons vu ci-dessus, la thérapie des Druides est très proche de celle des chamans. On trouve aussi des points communs avec la médecine traditionnelle  des Gitans. La connaissance et la pratique de la sagesse des anciens Druides peuvent permettre de comprendre et même d’appliquer cette énergie de guérison, tant des corps que des esprits, les uns ne pouvant être dissociés des autres. Cette énergie qui coule en nous provient de l’univers et le Druide-thérapeute va l’amplifier par la prière et une intense concentration.

 

Tout comme les anciens prêtres égyptiens (et aussi les prêtres de certains cultes actuels), les Druides pratiquaient l’imposition des mains. Pour canaliser cette énergie, il faut ouvrir son esprit et son intelligence à la force cosmique qui rayonne de toute part. La pratique du magnétisme est une philosophie hautement élaborée. L’énergie coule comme une source vive au sein du corps-esprit. C’est une puissance qui vent de la nuit des temps et permet au guérisseur de se relier directement à la source de lumière, le monde blanc des Celtes, le GWENVED.  Toute névrose, tout malaise existentiel (selon la fameuse expression : broyer du noir) trouvent leur origine dans une mauvaise application de notre rapport à l’univers.

 

L’acupuncture terrestre est bien présente. Les menhirs sont des aiguilles plantées sur des points stratégiques de notre terre, que les Chinois, les spécialistes de cette science, appellent : les veines du dragon » ? Quant aux dolmens, ils permettent de venir y méditer, d’entrer en contact avec les plans subtils, ceux des esprits de la terre (les korrigans, les elfes, les fées), comme ceux des ancêtres.

 

L’utilisation du son (la vibration créatrice) est essentielle dans le druidisme. La harpe est l’instrument sacré (il est un des emblèmes de l’Irlande, terre hautement celtique),  celui qui conduit à un état de béatitude et de rêve, car le rêve, chez les Druides est une réalité vivante, vibrante, ultra sensible. Le rêve redonne la vie, l’espoir, fait circuler le fluide créatif dans les images ternes de la réalité quotidienne.  Chaque vision, chaque pensée, chaque parole ont une extrême importance puisqu’elles ont le pouvoir aussi bien de maudire et même de tuer que de consoler ou de guérir.

 

La spiritualité de la philosophie druidique embellit notre vie quotidienne, sanctifie l’univers et notre mère nature, elle nous rend plus humble et plus ouvert avec notre monde tout en nous préparant à accéder au monde supérieur du GWENVED, quand s’achèvera notre cycle de vie.

La médecine druidique n’est certainement pas le vestige d’une tradition oubliée. Cet ensemble de forces vivantes possède toujours le pouvoir bénéfique d’apaiser, de soulager et même de guérir. Que ce soit par les plantes, les sons, le tellurisme ou la puissance des prières, mais aussi des siècles de remèdes populaires (les fameux remèdes de bonne « fame », devenus les remèdes de bonnes femmes), transmis de génération en génération, encore appliqués surtout dans les campagnes, non trop pollués par la civilisation urbaine, ennemie acharnée des pratiques considérées comme de la sorcellerie, les Celtes ont pu sauvegarder un inestimable trésor  thérapeutique.  Il n’est que de voir les récentes découvertes sur le pouvoir des plantes, des pierres, de la musique ou du cosmo-tellurisme.

 

Il faut d’ailleurs constater le retour en force des ces médecines pratiquées maintenant, plus ou moins efficacement et, malheureusement, plus ou moins honnêtement,  par des magnétiseurs,  rebouteux et autres sorciers modernes, charlatans pour certains, véritables guérisseurs pour d’autres, non reconnus par la médecine officielle mais de plus en plus consultés par des gens qui mettent leurs espoirs de soulagement ou de guérison dans les méthodes et secrets issus d’ une connaissance  venue du fonds des ages.   



06/07/2015
0 Poster un commentaire