Ce qu'enseignaient les Druides
On croyait les Druides disparus depuis 20 siècles, victimes des persécutions de César puis du christianisme triomphant, surtout après la décision de l’empereur Constantin d’en faire la religion « officielle » de l’Empire. Pourtant, ils existent toujours en France, comme en Grande-Bretagne, en Belgique comme en Suisse, et même aux Amériques, au Canada, aux Etats-Unis et au Brésil entre autres.
En fait, le Druidisme est réapparu en même temps que la franc-maçonnerie, au début du XVIIIè siècle, vers 1717. Certains affirment même que le Druidisme a perduré sous le couvert d’ordres religieux tels les Bénédictins ou les Cisterciens du célèbre Bernard de Clairvaux que l’on disait sous le couvert : Grand Druide « officieux » des Gaules. D’autres prétendent qu’il continuait d’exister dans les forêts bretonnes sous forme de collèges de Druidesses jusqu’à la révolution française avant qu’ils soient détruits pendant la guerre de Vendée. Le fait est qu’aujourd’hui, les sociétés druidiques relèvent la tête et reprennent de la vigueur.
Comme pour certains yogis ou lamas, les Druides possédaient des pouvoirs, la clairvoyance, l’action sur les éléments, le feu, l’eau et même les conditions météorologiques.
De nos jours, les membres des collèges druidiques sont des hommes et des femmes raisonnables, souvent instruits, bien intégrés tant professionnellement que socialement dans le monde, mais aussi parfois de doux rêveurs, nostalgiques des temps anciens.
Ainsi, en Angleterre, Sir Winston Churchill fut-il intronisé Druide en 1908. La reine Elisabeth II fut-elle initiée Ovate en 1946 quand elle n’était encore que Princesse. Idem pour son époux, le Prince Philippe d’Edimbourg qui le fut en 1960 sous le nom de Meirionnydd.
Le Barde est un littéraire, un poète, un artiste, l’Ovate est un scientifique, un intellectuel ou un manuel. Il possède le pouvoir de transformer la matière et de soulager ou de guérir.
Les Druides, autorisaient l’existence d’un panthéon de divinités populaires propres à servir le plus grand nombre mais eux-mêmes ne reconnaissaient qu’un seul Dieu qu’ils appelaient l’INCREE ou désignaient par un sigle sacré : O.I.V. et auquel ils attribuaient des forces supérieures représentées par le symbole du Tribann : « le principe de Vie, le pouvoir de Création, la Science Universelle »
Ils avaient du reste la conscience de l’Univers entier, du cosmos. Ils affirmaient l’immortalité de l’âme et le principe de la réincarnation. Ils avaient le culte de la nature avec laquelle ils communiquaient étroitement. De ce fait, les peuples Celtes ne craignaient pas la mort, ce qui ne les empêchait pas d’aimer passionnément la vie et d’essayer de la rendre la plus agréable possible.
L’inspiration sacrée : « l’AWEN » exige de l’initié un œil qui sache voir la nature, un cœur capable de la sentir et un esprit qui a l’audace de la suivre. Et nous retrouvons ici, une fois de plus, le principe des 3 forces primordiales, la lumière de l’œil, la force du cœur, la sagesse de l’esprit.
C’est dans la volonté de ce changement d’état de l’être en nous que réside l’initiation, par l’acquisition de la connaissance de la « Tradition Primordiale » transmise par les Druides et par notre désir profond de se vouloir libre, comme le précise la première triade :
UN DIEU, UNE VERITE, UNE LIBERTE, point d’équilibre entre toutes les oppositions.